Monsieur eCommerce : 1 an plus tard, mon “reality check”
- Posted by David Grégoire (Monsieur ECommerce)
- On 2017-02-21
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J’ai eu tout un “reality check” ce matin, pour ma business Monsieur eCommerce et je pensais que ça pouvait être bon de vous en parler. Grosso modo, j’ai eu un appel avec un ex-employé qui est aussi un ami et un ex-collègue dans le temps que l’on travaillait chez Voyage à Rabais.
Je me suis dit aussi que je vous parlerais de l’histoire de Monsieur eCommerce, de pourquoi j’ai parti cela? Comment ça s’est passé? Qu’est-ce qu’on a eu comme embûches et quels clients incroyables que nous avons pu avoir?
Mon parcours
Alors, moi ça fait à peu près 10 ans que je suis en commerce électronique. J’ai fait de la recherche en marketing numérique sur Google, avec une compagnie qui s’appelle Acquisio, elle faisait un logiciel de gestion de pub sur Google. J’ai eu une boîte de web, j’ai eu des sites web de politique, j’ai eu toutes sortes de sites internet dans les dernières années.
Aussi, j’ai été 5 ans Vice-Président technologies chez Voyage à Rabais, qui est la plus grande agence de voyage au Québec.
Pourquoi j’ai fondé Monsieur eCommerce?
Après 10 ans en commerce électronique, je me suis rendu compte qu’autour de moi, il n’y avait aucun des mes amis qui avaient mis tous ses produits sur son site internet. Alors, je me suis dit qu’il y avait clairement une raison, c’est un peu ridicule quand on y pense deux minutes.
Un marchand ou un magasin traditionnel qui reçoit de la nouvelle marchandise, et bien, qu’est-ce qu’il fait? il la met sur ses tablettes pour pouvoir la vendre! Bien alors, pourquoi ils ne la mettent pas sur leurs tablettes virtuelles quand il la reçoive? Alors, j’ai parlé et j’ai posé des questions aux gens autour de moi et puis tout le monde me disait que c’était pas mal trop compliqué et que c’était très cher s’ils embauchaient un photographe professionnel pour pouvoir mettre les produits en ligne.
C’est alors que je me suis dit : Bon, qu’est-ce que je peux faire? J’ai parlé avec mon beau-frère qui s’appelle Gabriel Rancourt, je vous suggère d’ailleurs d’aller sur le gabrielrancourt.com, c’est un photographe exceptionnel Gabriel.
Alors, je lui ai donc demandé : Gab, y a-t-il quelque chose que l’on pourrait faire pour prendre des photos de produits vraiment vite? Moi, j’avais déjà une petite idée, je me disais que ce serait le fun d’avoir 3 appareils photo en même temps et de pouvoir dicter des descriptions à la place de les écrire.
Alors, nous avons cogité pendant quelques semaines pendant le mois de décembre et janvier de 2016. Et là, j’ai commencé à faire du marketing; j’ai commencé à envoyer des e-mails.
Puis, je me suis aperçu qu’il y avait une demande. Des magasins qui avaient besoin d’aide pour mettre leurs produits en ligne. Alors là, ce que j’ai fait, c’est que j’ai acheté de l’équipement, puis j’ai embauché des employés pour m’aider. Donc, grosso modo, ça a parti à peu près il y a un an jour pour jour!
Monsieur eCommerce : 1 an plus tard
Le premier contrat que nous avons décroché, c’était le 9 février 2016 et puis aujourd’hui, on est le 14 février 2017. Alors, ça fait un an et 5 jours que nous avons fait notre premier client. C’était une boutique de ski!
Et puis, beaucoup de clients ont suivi, on a eu des gros clients comme Metro, Sail, Hart (on est en train de travailler là-dessus actuellement), Linen Chest, BMR, les boutiques Sexxxplus, le Cosmos à Québec, WLKN (une chaîne de vêtements à Québec).
On a aussi eu des tas de petits clients, je pense à Déco Surfaces, Divins Nectars, Boutique Cannelle, Biocos Canada, Verona Shoes, Anne-Marie Chagnon, les Cafés Europa, Lef Industries, Twin-Set et Les importations N&N avec Peluches et Tartines.
Toutes sortes de problèmes
Premièrement, moi je ne suis pas un photographe de profession, je suis un gars de commerce électronique et de marketing numérique.
On a eu beaucoup de problèmes de photos, on a eu des problèmes de logistique, quand il vient le temps de faire de gros clients comme Metro, on s’entend que ce n’est pas un petit 50 produits qu’un photographe traditionnel ferait assez rapidement. C’est des centaines et des milliers de produits; comment fait-on pour traiter un gros lot d’images comme ça? Ça a été très difficile pour nous de passer de plusieurs petits clients à un seul immense client, mais on a quand même réussi à passer à travers et on travaille encore très régulièrement pour Metro
Maintenant, on a des clients qui nous demandent que par exemple, tous les talons de leurs bottes soient alignés, peu importe la hauteur de la botte. Ça prend toute une logistique pour faire ça. Quand nous produisons 3000 photos pour un client en une journée. Comment est-ce qu’on livre ça? Est-ce qu’on les renomme ou on fait comme les photographes traditionnels et on envoie des fichiers numérotés, tout simplement… Bref, on a quand même eu beaucoup d’embûches.
L’objectif de départ
Moi, quand j’ai parti Monsieur eCommerce, il y a un peu plus d’un an. Mon objectif était de régler le problème de mise en ligne de produits pour les marchands et les magasins traditionnels. Ce que je voulais c’était de le régler ici, au Québec, mais aussi dans le reste du Canada et aux États-Unis et je voulais aller le plus vite possible.
Alors là, j’ai commencé ici au Québec, on avait des embûches, mais on travaillait très fort à les régler. Ensuite, je me suis dit après 3 mois que c’était le temps d’ouvrir Toronto. La réalité, c’est qu’on était possiblement pas prêt, mais moi je suis un gars fonceur et je voulais ouvrir Toronto.
Par contre, tout le monde me disait d’attendre un peu parce que je n’étais pas nécessairement prêt.
Alors, j’ai attendu un peu, on a eu Metro comme gros client, l’été dernier. Et là, à la fin de l’été, je me suis dit de nouveau que c’était le temps de lancer Toronto, encore une fois, tout le monde me disait que c’était trop vite pour lancer Toronto et que je devrais attendre.
Mais on a quand même essayé de faire un peu de marketing, ça a été difficile!
Je ne sais pas ce qui se passe mais là-bas, les Torontois, les anglophones ne répondent pas au marketing de la même manière que les Québécois. Alors, j’ai eu de la difficulté et finalement on a décidé de mettre ça sur la glace.
Et là, les fêtes sont arrivées, l’hiver, et moi je suis sur la montagne de ski actuellement, au mont Sutton, je fais beaucoup de ski.
Le “reality check”
Mais ce matin, Martin m’a fait réaliser que je m’étais peut-être un peu trop assis sur mes lauriers. En tant qu’être humain, c’est facile quand nous sommes un peu confortable de prendre les choses pour acquises et de “surfer” avec la vague (ou sur la neige dans mon cas).
En ce moment, l’entreprise va très bien, nous avons des shootings pratiquement à tous les jours, décembre, janvier, février et même mars, c’est bien parti pour être complet, quand je dis tous les jours, c’est 5 jours par semaine, on a même eu des shootings que j’ai dû déléguer à d’autres photographes parce qu’on avait pas assez de ressources. Alors, la business au Québec va bien!
Pour me sécuriser, je pense, j’ai dû continuer et je continue à mettre des efforts marketing au Québec, quand au fond, toutes les entreprises qui ont besoin de nos services au Québec, ont déjà entendu parler de nous ou vont entendre parler de nous dans les prochaines semaines!
Bref, j’ai fait ce qu’un humain normal fait quand il devient confortable, il s’assoit, profite de la vague et surf! Mais là, Martin m’a fait réaliser que ce n’est pas moi ça!
Moi ce que je veux et que j’ai toujours voulu, c’est d’ouvrir dans d’autres villes au Canada et aux États-Unis. Et puis, c’est ce que je vais faire! On a essayé l’automne dernier, ça a été difficile, ça n’a pas fonctionné, mais il n’y a pas de raison pour que ça ne fonctionne pas cette fois-ci.
Alors, dorénavant, je vais commencer à mettre des efforts avec mon équipe pour faire du marketing à Toronto.
Appel à tous
Je vous lance un appel; si vous vous connaissez des marchands à Toronto ou dans d’autres villes canadiennes ou américaines qui pourraient avoir besoin de nos services, comme des magasins traditionnels qui ont des produits physiques qui veulent mettre sur internet?
Peut-être les mettre en commentaires, ou bien me les envoyer par courriel au David@monsieurecommerce.com.
Là-dessus, et bien je vous remercie d’avoir lu mon “reality check” sur mon entreprise.
C’était David Grégoire de l’équipe Monsieur eCommerce, bonne journée et merci!
La version vidéo de l’article!
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