eCommerce: La résistance aux changements et ses impacts
- Posted by David Grégoire (Monsieur ECommerce)
- On 2016-04-12
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Le commerce électronique est en hausse. Tout le monde le sait et tout le monde le fait. Je pourrais balancer une tonne de statistiques pour appuyer cette affirmation mais je ne le ferai pas. Je vais plutôt me concentrer sur le comportement des gens en 2017.
J’ai 41 ans, 3 enfants, séparé il y a quelques années, dans une nouvelle union depuis un peu moins longtemps. J’ai une hypothèque, un chien, un chat, je travaille chaque semaine pour gagner ma vie et un solde de carte de crédit qui traine depuis trop longtemps. Je me situe bien loin des geek qui ont toujours le nez sur un écran et qui ont la réponse à toute question qui concerne l’informatique ou le web. Je suis membre en règle du « club des gens ordinaires ».
Lorsque vient le temps de faire un achat, je prends le temps de chercher la meilleure option. Si j’ai besoin de pneus, vêtements, accessoires pour piscine, bijoux, électro-ménagers, table de poker, articles de décoration, etc., je vais m’asseoir devant mon ordinateur, sortir ma tablette ou mon téléphone intelligent et me faire ma première idée. Je vais trouver un produit qui me convient et chercher à savoir qui vend ce produit. Ensuite, selon le cas, je vais commander en ligne ou bien me rendre chez 1-2 commerçants.
Auparavant, cette étape était faite par téléphone. On appelait chez 3-4 commerçants pour demander s’ils ont le produit qu’on cherche et demander le prix de vente. Il reste encore quelques conservateurs qui utilisent toujours cette méthode, mais ils sont en voie d’extinction. La grande majorité préfère magasiner dans l’anonymat, grâce au pouvoir du web.
Qu’arrive-t-il aux commerçants qui n’affichent pas leurs produits ou leurs prix en ligne? C’est relatif. Dans un secteur d’activité où personne n’est affiché, le consommateur se verra obligé d’utiliser la méthode traditionnelle. Dès qu’un entrepreneur un peu plus visionnaire aura l’idée de passer à l’action, il récoltera la première moisson. Il commencera à fidéliser cette clientèle avant les autres et aura une bonne longueur d’avance.
Je peux vous raconter l’histoire vraie d’une entreprise qui œuvre dans le domaine du vêtement depuis plusieurs années. Il y a tout juste un an, ils ont pris le virage du commerce en ligne. Ils ont vendu cinq fois les prévisions de départ et ont dû embaucher une personne temps plein pour le département e-commerce. Je peux vous assurer qu’on parle ici de croissance des ventes.
Il ne faut pas oublier les secteurs où il y a déjà des joueurs actifs. Rappelons-nous qu’une entreprise qui ne fait pas de vente en ligne, n’existe pas aux yeux de ceux qui magasinent du bout des doigts. Je sens le besoin de rappeler qu’aujourd’hui, ceux qui magasinent en ligne représentent la majorité des acheteurs. Alors, je vous laisse deviner la part de marché qui revient à ceux qui brillent par leur absence. S’il y a déjà une compétition active dans un domaine, la créativité, la qualité du service et la capacité à répondre aux attentes du client feront la différence. Tous les commerçants le savent déjà.
Comment rester inactif face au commerce électronique quand on regarde la « big picture » sous tous les angles? Trop complexe? Trop difficile? Trop coûteux? Pour la complexité, on est en 2017!!! Ma fille de 11 ans est en mesure d’opérer une plateforme de commerce en ligne. Suffit de savoir lire et de suivre les instructions. La difficulté devient une excuse diffuse et floue pour justifier une certaine peur. Être en affaires est difficile. Vendre sur internet n’est
ni plus, ni moins difficile. Suffit de le décider. Et finalement l’aspect coût devrait mener à la question suivante : Dans le contexte ultra compétitif d’aujourd’hui, qui a les moyens de perdre des ventes?
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